Bilan février 2024 - se débarrasser de la pression (1)

29 février 2024
Photo de moi dans la nature

Salut 👋 Si vous découvrez mes bilans mensuels pour la première fois, je vous invite à lire ma première édition intitulée Tout prend du temps. Dedans, je vous explique où j’en suis dans ma vie et pourquoi j’ai décidé de build in public mon parcours de freelance.

Note de début de mois : je voulais passer à l’action pour accélérer mon business. Et maintenant, il va falloir assumer tout ce que j’ai mis en place en janvier. Je ne vous cache pas que je ressens un peu de pression. Ma peur principale ? Me sentir débordée et accumuler la fatigue. Affaire à suivre…

On est le 15 février 2024. 

Je peine à écrire mon bilan de janvier et ça m’inquiète.

Mes priorités professionnelles s’entassent devant moi. Je n’arrive plus à gérer le rythme de mon travail. Je veux toujours accélérer mon business, sauf que j’ai aussi besoin de me reposer.

Du coup, on arrête d’accélérer ?

Je ne sais pas. 

D’un côté, je rêve de développer mon activité rapidement pour travailler sur des sujets de plus en plus passionnants, être mieux rémunérée et me dégager du temps pour des projets perso. D’un autre côté, toute mon énergie passe dans mon travail, je ne fais (presque) plus rien en dehors.

Sauf qu’à la base, le plan c’était d’avoir un travail qui me laisse le temps de vivre et pas vivre pour mon travail. 😒 Et ça me fait me poser tellement de questions :

  • Est-ce que c’est normal de passer par une phase de travail intense pour être libre plus tard ?
  • Est-ce qu’on peut vraiment devenir libre et heureux demain si on s’acharne aujourd’hui ?
  • Est-ce que je ne devrais pas en profiter dès maintenant parce que demain est incertain ?
  • Est-ce que je fais les bons choix ?
  • Etc.

Ces questions se répètent en boucle dans ma tête depuis quelque temps. Hier soir, elles commençaient même à m’empêcher de dormir. Ça craint. 

Dans cette édition #3, je vous partage un aperçu de ce qui se passe dans mon cerveau de zinzin et de comment j’essaye de surmonter la pression que je me mets toute seule.

Zinzinerie n°1 : ma valeur réside dans la complexité. 

En tant que freelance en écriture, j’accompagne mes clients dans la rédaction de leur contenu et ça se passe très bien. Quand il s’agit de créer du contenu pour moi-même, tout est bien plus compliqué.

Rédiger une thèse en 2 jours.

Reprenons mon bilan mensuel de janvier justement. Je voulais parler de comment mon rapport à l’argent influence mes décisions professionnelles et je suis partie dans tous les sens en parlant de : mon éducation financière, mes croyances sur l'argent, des moyens selon la classe sociale, etc. 

En fait, je voulais vous sortir une analyse hyper aboutie qui devait révolutionner ton rapport avec l’argent, sinon rien. Genre faire une thèse. Le plus absurde, c’est que j’ai encore plein de blocages liés à la thune. Et moi j’espérais écrire mon texte en 1 ou 2 journées. Je me fatigue mdr. 🫣

De manière é-vi-den-te, je n’avançais pas la rédaction de mon bilan de janvier. J’étais incapable de juste donner des « petits » conseils ou de simplement dire que « j’en savais absolument rien ».

Et à quel moment, j’ai cru que je devais changer le rapport des gens à la thune avec un petit bilan ?! Des personnes consacrent leur carrière à ça. Elles vont écrire des articles, proposer des accompagnements, organiser des masterclass, etc. Pas juste écrire un texte et hop… problème suivant ! 

À défaut d’avoir des conseils pertinents sur l’argent à vous partager, je vous laisse découvrir une super newsletter sur ce sujet : Spoune. Deux fois par mois, ce média vous apprend à devenir money-smart sur des problématiques du quotidien. Les éditions sont drôles et agréables à lire.

Simplifier ma création de contenu

Si je ne propose pas du contenu complexe, j’ai le sentiment que ce que je n’apporte pas de valeur. Je ne sais pas vraiment pourquoi je fais cette association-là. Mais j’ai envie de changer de démarche. Je veux proposer des contenus tout aussi qualitatifs, mais plus simples à produire et à lire. 

​​On devrait pouvoir partager et apprendre sans se torturer les méninges.

En plus, mon ambition de départ avec ces bilans était de documenter mon activité de conceptrice-rédactrice en freelance. Je devrais donc être la ressource principale de ce contenu, peut-être même la seule. 

Comment faire pour arrêter de penser que ma valeur dépend de ce que je fais de complexe ? J’ai compris que je me mettais trop la pression pendant un exercice de l’Accélérateur (un super accompagnement en business et écriture proposé par Valentin Decker que j’ai suivi ces 2 derniers mois).

Je voulais écrire un article pour montrer comment Bitcoin pouvait concrètement protéger la deuxième forêt la plus grande au monde. Et je galérais de ouf.

Comme pour mon bilan de janvier, je me suis emballée et tentais de traiter 10 sujets en même temps : l’écologie et les cryptos, l’histoire coloniale de la République Démocratique du Congo, la situation géopolitique actuelle du parc national, etc.  

Grâce aux conseils de Valentin et de Sandrine (la super coach de l’Accélérateur), je suis revenue à un article plus simple (mais toujours passionnant). Au final, pour débloquer sa rédaction, j’ai : 

  • Définit un cadre strict dans ma réflexion. Si je décide de présenter un projet écologique lié au réseau Bitcoin, ça ne m’engage pas à parler de l’impact environnemental de cette cryptomonnaie. Par contre, ça pourrait être un autre article super intéressant.
  • Envisagé d’utiliser des disclaimers. J’ai pensé utiliser un disclaimer si besoin d’aborder des sujets sans les développer. Par exemple, je voulais parler de l’histoire coloniale pour mieux comprendre les enjeux actuels du territoire. Encore une fois, ça pouvait faire l’objet d’un nouvel article.
  • Accepté de ne pas tout comprendre. Pour éviter de passer des jours à faire des recherches, j’ai interviewé un expert sur le sujet. En plus, j’ai adoré notre échange, c’était si enrichissant.

Faire moins mais mieux

En simplifiant ma création de contenu, je devrais écrire plus rapidement mes articles (notamment mes bilans mensuels). Et j’espère me dégager du temps pour écrire davantage pour mon business. 

Cerise sur le gâteau : proposer un contenu plus simple m'aide à mieux transmettre l'idée principale de mon article. En multipliant les informations, le message est diffusé.

D’ailleurs, je vais m’arrêter ici pour mon bilan de février. J’ai d’autres zinzineries de mon cerveau à partager. Mais déjà, ce serait trop long de tout développer ici. Et pour la suivante, j’ai envie de tester une solution le mois prochain avant de vous en parler. Trop de suspense. 🤭

Recommandation(s) du mois

Nouvelle catégorie ce mois-ci ! J’ai pensé que ça pouvait être intéressant de vous partager, chaque mois, un ou plusieurs contenus qui m'inspirent.

📬 Comme je vous en parlais plus haut, la newsletter de Spoune est un modèle de réussite niveau stratégie média. Deux fois par mois, ce média apprend à devenir money-smart sur des problématiques du quotidien. Les éditions sont drôles et agréables à lire. Cette newsletter a été créée par Virgil, une entreprise qui veut aider les jeunes actifs à devenir propriétaires.

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