Bilan mai 2024 - prendre un virage après les vacances

31 mai 2024
Photo de moi dans la nature

Salut 👋 Si vous découvrez mes bilans mensuels pour la première fois, je vous invite à lire ma première édition intitulée Tout prend du temps. Dedans, je vous explique où j’en suis dans ma vie et pourquoi j’ai décidé de build in public mon parcours de freelance.

Note de début de mois : … 

Mise à jour à la fin du mois : on approche la fin du mois de mai. Je n’ai pas écrit de bilan en avril, mais je l’avais prévu. Enfin, je l’ai prévu fin-avril haha. J’ai globalement fait la même chose que le mois précédent et surtout je devais préparer mes congés pour début mai. Alors, ce n’était pas vraiment ma priorité. 

Du coup, ça explique aussi pourquoi je n’ai pas pris de notes au début du mois : j’étais en vacances ! Ma mère est venue me rendre visite au Sénégal pour la première fois 🦁 🇸🇳 (j’habite là-bas depuis 3 ans). 

Avec mon amoureux, on lui a organisé un voyage incroyable : randonnée dans la mangrove à Toubacouta, visite du parc national du Niokolo Koba, découverte de la plus grande cascade à Kédougou, etc. On a subi géré des journées à plus de 40 degrés, mais c’était magnifique. 

J’attendais ces 2 semaines de pause avec impatience !

Parce que 1/ réorganiser mes missions avec mes clients pour pouvoir partir en vacances m’a épuisé. (est-ce que c’est pas contre-productif mdr ?)

Et 2/ depuis le début de l’année, j’ai tellement d'idées pour faire évoluer mon business. Je me pose beaucoup de questions. Sauf que j’avais besoin de prendre du recul sur ma situation, mais je ne trouvais ni le temps ni la disponibilité mentale pour le faire. 

Finalement, le programme de mes vacances a été trop chargé pour réussir à structurer toutes mes pensées sur comment je réoriente mon activité. Malgré tout, des premières réponses sont venues à moi comme par magie parce que j’étais enfin reposée !

Dans cette édition #5, on parle d’organisation pour partir sereinement en vacances et du virage que va prendre mon business les prochains mois. On pivote !

Mon mode d’emploi pour partir en vacances sereinement (mais fatiguée)

Ces derniers mois, j’ai trop travaillé.

D’un côté, j’en avais envie. Enfin, j’avais surtout envie de donner un coup de fouet à mon business. D’ailleurs, je suis plutôt contente du résultat depuis février (après 1 an de freelancing), je suis enfin rentable. 🥳

Mais de l’autre côté, j’étais fatiguée. Et aussi carrément frustrée de stagner dans certains de mes projets. En gros, voilà comment je me suis organisée pour partir sereinement 2 semaines en vacances en mai :

  • J’ai informé mes clients 1-2 mois à l’avance de mes congés. 
  • Pour l’un d’entre eux, j’ai demandé de rédiger mes articles pour le mois de mai en avril. ✅ Proposition acceptée, j’ai pu prendre de l’avance.
  • Pour une cliente, j’ai demandé de réduire le nombre de textes à optimiser pour les mois à venir. En échange, j’ai proposé de la mettre en contact avec une autre rédactrice web spécialisée dans son domaine. ✅ Proposition acceptée, j’étais soulagée. 
  • Je venais de commencer une routine de prospection avec l’envoi d’un mail par semaine. Je l’ai mise sur pause en avril car l’idée d’avoir une réponse positive m’angoissait complètement haha.
  • J’ai renoncé à écrire un bilan en avril. Et mes excuses ne sont pas trop mauvaises : priorité aux clients avant de partir en congé + rien de nouveau par rapport au mois précédent.
  • J’ai repoussé une nouvelle fois la création de mon site après mes congés. Une dernière fois.
  • Je savais précisément ce qui allait m’attendre à mon retour. J’ai organisé mon planning et je me suis laissée une bonne marge pour me permettre de reprendre en douceur si j’en avais besoin.

Je suis fière de mon organisation. Même si la cadence était compliquée en avril, je suis partie en vacances en ayant terminé tout ce que je voulais (mes missions clients, vous l’aurez compris). Et comme je savais que le retour allait être plus calme, je suis partie vraiment l’esprit tranquille. 

Un retour vraiment calme ou c’est la tempête ?

Le retour s’est passé aussi calmement que prévu. J’ai même enchaîné avec un week-end de 3 jours et un voyage vers la France pour l’été.

Et ça fait vraiment plaisir de ne pas repartir dans un rythme infernal. Je compte bien cultiver cette tranquillité désormais. Prendre le temps de ne rien faire sera une de mes priorités de ma to-do list pour ces prochains mois. ✌️

Pour autant, je ne renonce pas à bâtir mon activité. Bien au contraire. Je veux passer un nouveau cap où mes missions sont plus alignées à mes envies et où je gagne mieux ma vie. Gros projet. 

Mais alors, comment on trouve l’équilibre ?

Actuellement, mes missions avec mes clients occupent presque tout mon temps. Je peux pas tenir ce modèle très longtemps. Point sur ma situation actuelle :

Ce qui est cool 👍Ce qui est moins cool 👎
Compétences en écriture & marketing
Assez de clients
Rentable depuis 5 mois (≈1500 €/mois)
Collaborations sur le long terme
Des collègues freelances en rédaction web
Rédaction de mes bilans mensuels
Pas de travail avec ma cible idéale
Pas d’autres missions que le SEO
Pas de site ni de blog
CA qui stagne
Pas de process
Pas de stratégie sur LinkedIn, etc.

J’ai tellement de problématiques que je n’arrive même pas à toutes les lister. Grâce à l’accompagnement que j'ai suivi en début d'année, je sais précisément ce que je dois faire pour développer mon activité. Pourtant, je n'ai encore rien mis en place.

Ma priorité jusqu’en février 2024 était de gagner assez d’argent pour ne plus taper dans mes économies. Une fois rentable, je devais maintenir ce montant et préparer mes congés pour mai. Mes missions clients ont donc occupé presque tout mon temps. Mais bonne nouvelle pour moi, la situation évolue : 

  1. je ne prévois pas de prendre des vacances cet été, donc je n’ai pas besoin de m’avancer dans mon travail les 3 prochains mois ;
  2. je ne propose que des collaborations sur le long terme, je deviens donc de plus en plus efficace dans mes missions ;
  3. j’ai réduit un peu la charge de travail avec une cliente pour les prochains mois, alors qu’on devait l’augmenter. J’accepte de faire moins de chiffre d’affaires aujourd’hui pour construire une activité plus solide et confortable demain. 

Grâce à ces 3 changements, je devrais retrouver du temps pour développer mon activité sans devoir me surcharger. Et je commence en bombe. 💥 Mardi 28 mai, je démarre un projet que je rêvais de faire depuis longtemps…

… je reprends la création de mon site !

Depuis le début de mon activité, je meurs d’envie d’avoir mon espace en ligne pour parler de mon travail et publier mes articles. On m’a tout de suite calmée : le site n’est pas une priorité. 

En vrai, c’était un excellent conseil les premiers mois. J’allais passer des heures sur ce site sans connaître des informations essentielles pour le construire. J’allais perdre mon temps, vraiment.

Maintenant que j’ai une vision plus aiguisée de la stratégie de contenu, je lance la construction de mon site vitrine. Ma démarche est la suivante : proposer à mes clients de mettre l’écriture au service de leur business. Avec cette compétence, on peut propulser son activité. Et je veux d’abord l’appliquer à moi-même pour le démontrer.

Et cette fois-ci, je ne suis pas la seule impliquée dans le processus de création. Pour donner toutes les chances à mon site d’être publié (et de ressembler à quelque chose dès le début), je me fais accompagner par la webmaster Julie Cottet.

Elle va m’accompagner pas à pas dans la création de mon site. De mon côté, je me charge d’écrire mes textes et de donner des éléments de mon design. Puis, Julie donnera vie à mes idées. 

En vrai, le travail est co-lo-ssal. Je vais devoir me replonger dans les offres que je souhaite proposer, sur comment les vendre, à qui les proposer, etc. 

🚨 Mais attention : je ne dois pas y consacrer trop de temps.

Un positionnement et des offres ne se construisent pas en passant des heures à réfléchir toute seule sur une feuille blanche. Je pose une base simple sur ce que j’ai envie de proposer, puis je vais en discuter avec ma cible. Puis, j’améliore ma proposition et je rencontre un autre prospect. Et j’itère. 🔄

Des cryptomonnaies à la protection de l’environnement

D'ailleurs, mon positionnement va prendre un grand virage en juin. Je passe de l'univers des cryptomonnaies à celui de la protection de l’environnement. 

En vrai les 2 ne sont pas incompatibles.

J’ai même écrit cet article passionnant sur ce sujet : préserver la nature avec Bitcoin ? Exemple du parc national des Virunga au Congo. Si je peux travailler sur un projet comme ça, ce serait dingue. 

Pourquoi ce changement de direction ?

Première raison : je vois les cryptomonnaies comme un outil et non une finalité contrairement à la protection de l’environnement. Certes les cryptos peuvent contribuer à la transition écologique, mais on ne réglera pas tous les problèmes environnementaux avec la technologie. 

Dans le fond de ma petite personne, je veux contribuer à protéger notre planète. Si cette technologie peut aider tant mieux. Mais l’enjeu de la crise climatique se trouve ailleurs : rien ne va changer tant qu’on ne remet pas en question notre façon d’habiter et d’exploiter la terre (coucou le système capitaliste 👋).

Deuxième raison : le problème n’est donc pas la technologie, mais c’est ce qu’on fait avec. Et justement le secteur des cryptos est en train de faire copain-copain avec notre système en s’alliant avec la finance traditionnelle. Non seulement, ça va à l’encontre de la création de la première cryptomonnaie, mais aussi du monde dans lequel j’ai envie de vivre.

Autres raisons en vrac : 

  • je n’ai rien en commun avec la plupart des personnes travaillant dans ce secteur et c’est épuisant de trouver sa place ;
  • c’est difficile de trouver une première mission sans expérience ;
  • je ne trouve pas le temps de me former en crypto et vu l’évolution du secteur, j’en ai moins envie ;
  • je ne connais pas assez le secteur pour donner publiquement mon avis sur les réseaux sociaux et ça me bloque pour me lancer sur LinkedIn ;
  • j’ai découvert que les journalistes cryptos sont hyper mal payés.

Pourquoi je n’écris pas sur l’écologie depuis le début de mon activité ?

La protection de l’environnement est l’une des causes qui m’animent le plus. Elle a influencé mon mode de vie, mes études et mon travail. Par exemple :

  • je suis devenue végétarienne ;
  • j’ai arrêté d’acheter des vêtements compulsivement ;
  • j’ai rejoint une école de commerce spécialisée dans le développement durable (et c'était pas du greenwashing en plus 💃) ;
  • j’ai écrit un mémoire sur l’écologie décoloniale ;
  • j’ai fait un service civique comme ambassadrice environnement chez Les Petits Débrouillards, une association française d’éducation populaire ;
  • j’ai fait un stage et un CDD dans une association sénégalaise de protection de l’environnement par et pour les populations locales.

Juste avant de me lancer dans la rédaction web, j’ai même hésité à faire un doctorat sur l’écologie décoloniale. Ce sujet me passionnait, mais le cadre strict et l’ambiance trop élitiste m’ont amené à renoncer à ce projet (ou peut-être de le repousser de quelques années) !

Malgré tout, je ne voulais pas me spécialiser dans la protection de l’environnement au début de mon activité de rédactrice en freelance. Le discours écologique en entreprise est majoritairement une excuse pour faire du business et non une volonté profonde de changer le système. Du greenwashing quoi.

Et ça me dérangeait. 

J’avais peur de me retrouver à écrire des textes sur une façon de faire l’écologie avec laquelle je n’étais pas d’accord. Par exemple, insister sur la responsabilité des individus à changer d’attitude sans remettre en question le système qui favorise ces comportements. 

J’ai préféré partir sur un sujet technique où je n’avais pas à engager ma vision. Par exemple, quand on me demande d’écrire sur la différence entre le cloud public et privé, ma réponse est hyper factuelle. Alors que sur les gestes écologiques au quotidien, mon texte peut prendre tellement de directions.

Sauf que ces derniers mois, je découvre de plus en plus d’initiatives qui sortent de ces discours environnementaux classiques. Même si les porteurs de ces projets doivent faire des compromis (vu notre système), il y a une réelle volonté de transformer le système. Ce sont eux que j’ai envie d’aider. 

Qu’est-ce qu’il se passe après ce virage ?

Déjà ce virage ne va pas se faire en un claquement de doigts. Tout ce que je vais mettre en place devrait me prendre plusieurs semaines. J’ai même commencé à imaginer un plan sur 3 mois. Sans entrer dans les détails, voilà le programme :

  • revoir mes offres et ma prospection en fonction de ma nouvelle cible (les amoureux de l’environnement et non des cryptos) ;
  • actualiser mon profil LinkedIn et me remettre à publier ; 
  • publier mon site et mes premiers articles (j’en ai déjà 7 de prêts 👑) ;
  • écrire une analyse marketing pour démontrer l’intérêt de mes offres en prenant l’exemple d’un prospect qui le fait bien. 

L’enjeu principal sera d’assurer mes missions clients actuelles tout en dégageant du temps pour construire mon business. 🏗️ 

Et comme on l’a vu plus haut, ça devrait pouvoir se faire.

Rdv dans 1 mois ! 🤝

Recommandation(s) du mois

Je continue de vous partager un ou plusieurs contenus qui m'ont inspiré ce mois-ci.

🎙️ Tifany Clemenceau et Victor Pelletier ont lancé un collectif de ghostwriters qui s’appelle Eskuad. Pour documenter leur passage de freelance solo à collectif, les 2 entrepreneurs animent le podcast One to many. Chaque épisode propose de faire un bilan mensuel de leur aventure. Ils ont une capacité à passer à l’action en suivant des objectifs clairs, c’est juste remarquable et super inspirant ! 

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