Salut 👋 Si vous découvrez mes bilans mensuels pour la première fois, je vous invite à lire ma première édition intitulée Tout prend du temps. Dedans, je vous explique où j’en suis dans ma vie et pourquoi j’ai décidé de build in public mon parcours de freelance.
Note de début de mois : …
Mise à jour à la fin du mois : on approche la fin du mois de mai. Je n’ai pas écrit de bilan en avril, mais je l’avais prévu. Enfin, je l’ai prévu fin-avril haha. J’ai globalement fait la même chose que le mois précédent et surtout je devais préparer mes congés pour début mai. Alors, ce n’était pas vraiment ma priorité.
Du coup, ça explique aussi pourquoi je n’ai pas pris de notes au début du mois : j’étais en vacances ! Ma mère est venue me rendre visite au Sénégal pour la première fois 🦁 🇸🇳 (j’habite là-bas depuis 3 ans).
Avec mon amoureux, on lui a organisé un voyage incroyable : randonnée dans la mangrove à Toubacouta, visite du parc national du Niokolo Koba, découverte de la plus grande cascade à Kédougou, etc. On a subi géré des journées à plus de 40 degrés, mais c’était magnifique.
J’attendais ces 2 semaines de pause avec impatience !
Parce que 1/ réorganiser mes missions avec mes clients pour pouvoir partir en vacances m’a épuisé. (est-ce que c’est pas contre-productif mdr ?)
Et 2/ depuis le début de l’année, j’ai tellement d'idées pour faire évoluer mon business. Je me pose beaucoup de questions. Sauf que j’avais besoin de prendre du recul sur ma situation, mais je ne trouvais ni le temps ni la disponibilité mentale pour le faire.
Finalement, le programme de mes vacances a été trop chargé pour réussir à structurer toutes mes pensées sur comment je réoriente mon activité. Malgré tout, des premières réponses sont venues à moi comme par magie parce que j’étais enfin reposée !
Dans cette édition #5, on parle d’organisation pour partir sereinement en vacances et du virage que va prendre mon business les prochains mois. On pivote !
Ces derniers mois, j’ai trop travaillé.
D’un côté, j’en avais envie. Enfin, j’avais surtout envie de donner un coup de fouet à mon business. D’ailleurs, je suis plutôt contente du résultat depuis février (après 1 an de freelancing), je suis enfin rentable. 🥳
Mais de l’autre côté, j’étais fatiguée. Et aussi carrément frustrée de stagner dans certains de mes projets. En gros, voilà comment je me suis organisée pour partir sereinement 2 semaines en vacances en mai :
Je suis fière de mon organisation. Même si la cadence était compliquée en avril, je suis partie en vacances en ayant terminé tout ce que je voulais (mes missions clients, vous l’aurez compris). Et comme je savais que le retour allait être plus calme, je suis partie vraiment l’esprit tranquille.
Le retour s’est passé aussi calmement que prévu. J’ai même enchaîné avec un week-end de 3 jours et un voyage vers la France pour l’été.
Et ça fait vraiment plaisir de ne pas repartir dans un rythme infernal. Je compte bien cultiver cette tranquillité désormais. Prendre le temps de ne rien faire sera une de mes priorités de ma to-do list pour ces prochains mois. ✌️
Pour autant, je ne renonce pas à bâtir mon activité. Bien au contraire. Je veux passer un nouveau cap où mes missions sont plus alignées à mes envies et où je gagne mieux ma vie. Gros projet.
Actuellement, mes missions avec mes clients occupent presque tout mon temps. Je peux pas tenir ce modèle très longtemps. Point sur ma situation actuelle :
Ce qui est cool 👍 | Ce qui est moins cool 👎 |
Compétences en écriture & marketing Assez de clients Rentable depuis 5 mois (≈1500 €/mois) Collaborations sur le long terme Des collègues freelances en rédaction web Rédaction de mes bilans mensuels | Pas de travail avec ma cible idéale Pas d’autres missions que le SEO Pas de site ni de blog CA qui stagne Pas de process Pas de stratégie sur LinkedIn, etc. |
J’ai tellement de problématiques que je n’arrive même pas à toutes les lister. Grâce à l’accompagnement que j'ai suivi en début d'année, je sais précisément ce que je dois faire pour développer mon activité. Pourtant, je n'ai encore rien mis en place.
Ma priorité jusqu’en février 2024 était de gagner assez d’argent pour ne plus taper dans mes économies. Une fois rentable, je devais maintenir ce montant et préparer mes congés pour mai. Mes missions clients ont donc occupé presque tout mon temps. Mais bonne nouvelle pour moi, la situation évolue :
Grâce à ces 3 changements, je devrais retrouver du temps pour développer mon activité sans devoir me surcharger. Et je commence en bombe. 💥 Mardi 28 mai, je démarre un projet que je rêvais de faire depuis longtemps…
Depuis le début de mon activité, je meurs d’envie d’avoir mon espace en ligne pour parler de mon travail et publier mes articles. On m’a tout de suite calmée : le site n’est pas une priorité.
En vrai, c’était un excellent conseil les premiers mois. J’allais passer des heures sur ce site sans connaître des informations essentielles pour le construire. J’allais perdre mon temps, vraiment.
Maintenant que j’ai une vision plus aiguisée de la stratégie de contenu, je lance la construction de mon site vitrine. Ma démarche est la suivante : proposer à mes clients de mettre l’écriture au service de leur business. Avec cette compétence, on peut propulser son activité. Et je veux d’abord l’appliquer à moi-même pour le démontrer.
Et cette fois-ci, je ne suis pas la seule impliquée dans le processus de création. Pour donner toutes les chances à mon site d’être publié (et de ressembler à quelque chose dès le début), je me fais accompagner par la webmaster Julie Cottet.
Elle va m’accompagner pas à pas dans la création de mon site. De mon côté, je me charge d’écrire mes textes et de donner des éléments de mon design. Puis, Julie donnera vie à mes idées.
En vrai, le travail est co-lo-ssal. Je vais devoir me replonger dans les offres que je souhaite proposer, sur comment les vendre, à qui les proposer, etc.
🚨 Mais attention : je ne dois pas y consacrer trop de temps.
Un positionnement et des offres ne se construisent pas en passant des heures à réfléchir toute seule sur une feuille blanche. Je pose une base simple sur ce que j’ai envie de proposer, puis je vais en discuter avec ma cible. Puis, j’améliore ma proposition et je rencontre un autre prospect. Et j’itère. 🔄
D'ailleurs, mon positionnement va prendre un grand virage en juin. Je passe de l'univers des cryptomonnaies à celui de la protection de l’environnement.
En vrai les 2 ne sont pas incompatibles.
J’ai même écrit cet article passionnant sur ce sujet : préserver la nature avec Bitcoin ? Exemple du parc national des Virunga au Congo. Si je peux travailler sur un projet comme ça, ce serait dingue.
Première raison : je vois les cryptomonnaies comme un outil et non une finalité contrairement à la protection de l’environnement. Certes les cryptos peuvent contribuer à la transition écologique, mais on ne réglera pas tous les problèmes environnementaux avec la technologie.
Dans le fond de ma petite personne, je veux contribuer à protéger notre planète. Si cette technologie peut aider tant mieux. Mais l’enjeu de la crise climatique se trouve ailleurs : rien ne va changer tant qu’on ne remet pas en question notre façon d’habiter et d’exploiter la terre (coucou le système capitaliste 👋).
Deuxième raison : le problème n’est donc pas la technologie, mais c’est ce qu’on fait avec. Et justement le secteur des cryptos est en train de faire copain-copain avec notre système en s’alliant avec la finance traditionnelle. Non seulement, ça va à l’encontre de la création de la première cryptomonnaie, mais aussi du monde dans lequel j’ai envie de vivre.
Autres raisons en vrac :
La protection de l’environnement est l’une des causes qui m’animent le plus. Elle a influencé mon mode de vie, mes études et mon travail. Par exemple :
Juste avant de me lancer dans la rédaction web, j’ai même hésité à faire un doctorat sur l’écologie décoloniale. Ce sujet me passionnait, mais le cadre strict et l’ambiance trop élitiste m’ont amené à renoncer à ce projet (ou peut-être de le repousser de quelques années) !
Malgré tout, je ne voulais pas me spécialiser dans la protection de l’environnement au début de mon activité de rédactrice en freelance. Le discours écologique en entreprise est majoritairement une excuse pour faire du business et non une volonté profonde de changer le système. Du greenwashing quoi.
Et ça me dérangeait.
J’avais peur de me retrouver à écrire des textes sur une façon de faire l’écologie avec laquelle je n’étais pas d’accord. Par exemple, insister sur la responsabilité des individus à changer d’attitude sans remettre en question le système qui favorise ces comportements.
J’ai préféré partir sur un sujet technique où je n’avais pas à engager ma vision. Par exemple, quand on me demande d’écrire sur la différence entre le cloud public et privé, ma réponse est hyper factuelle. Alors que sur les gestes écologiques au quotidien, mon texte peut prendre tellement de directions.
Sauf que ces derniers mois, je découvre de plus en plus d’initiatives qui sortent de ces discours environnementaux classiques. Même si les porteurs de ces projets doivent faire des compromis (vu notre système), il y a une réelle volonté de transformer le système. Ce sont eux que j’ai envie d’aider.
Déjà ce virage ne va pas se faire en un claquement de doigts. Tout ce que je vais mettre en place devrait me prendre plusieurs semaines. J’ai même commencé à imaginer un plan sur 3 mois. Sans entrer dans les détails, voilà le programme :
L’enjeu principal sera d’assurer mes missions clients actuelles tout en dégageant du temps pour construire mon business. 🏗️
Et comme on l’a vu plus haut, ça devrait pouvoir se faire.
Rdv dans 1 mois ! 🤝
Je continue de vous partager un ou plusieurs contenus qui m'ont inspiré ce mois-ci.
🎙️ Tifany Clemenceau et Victor Pelletier ont lancé un collectif de ghostwriters qui s’appelle Eskuad. Pour documenter leur passage de freelance solo à collectif, les 2 entrepreneurs animent le podcast One to many. Chaque épisode propose de faire un bilan mensuel de leur aventure. Ils ont une capacité à passer à l’action en suivant des objectifs clairs, c’est juste remarquable et super inspirant !
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